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Passionné d'aventures en montagne depuis mon plus jeune âge, je vous propose de découvrir ce site internet dédié à mes périples en altitude. Vous y trouverez les récits, photos, et vidéos de toutes les ascensions que j'ai réalisées à ce jour dans le monde entier.

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MONT OLYMPE (2917 m) - Versant est
Mai 2015 - Thessalie, Grèce
Jours 1 à 3 : Bivouac au Psiloritis (2456 m)
Récit de l'expédition
Galerie photos

Le Mont Olympe, du haut de ses 2917 mètres d'altitude, est le plus haut sommet de Grèce. Il s'agit en fait d'un vaste massif inclus dans un parc national (établi dès 1938), qui culmine au pic Mytikas, autrement appelé le "Trône de Zeus". La montagne s'élève au nord du pays, près de la côte Égéenne, à la limite de la Thessalie et de la Macédoine. L'Olympe s'éleve abruptement en son sommet, est bordé de larges ravins, et est densément boisé dans sa partie inférieure.

La mythologie grecque nous dit que Zeus, pour régner sur le monde, installa son trône sur l'Olympe. Puisque son sommet reste invisible, qu'il soit caché aux mortels (par les nuages) ou qu'il resplendisse (lorsque le ciel se dégage, à cause des neiges), il a été perçu par les anciens comme la villégiature des dieux qui y passaient leur temps à festoyer.

La première ascension connue a été réalisée tard, en 1913, par Daniel Baud-Bovy, Fréderic Boissonnas et Christos Kakalos, lorsque le pays s'est émancipé de l'occupation ottomane. Le cheminement s'effectue généralement par le versant oriental, depuis Prionia, en passant par le refuge Spilios Agapitos. Deux itinéraires conduisent ensuite vers la cime : un raide couloir côté est, ou l'arête sud que l'on parcourt depuis le sommet voisin de Skala.

En provenance de Nantes, Mario et moi débarquons à l'aéroport d'Héraklion, la capitale de la Crète, cette île grecque à la forme étirée, située entre la Méditerranée et la mer Egée. Nous y retrouvons nos habituels compagnons de virée montpelliérains : Stéphane, Benjamin et Anthony. Il est 1h du matin. Après de chaleureuses retrouvailles nous louons un véhicule puis nous dénichons une petite crique près de Pelagia, où nous pouvons nous offrir quelques heures de sommeil à l'abri des regards. L'endroit est joli mais couvert de galets, et malgré le bercement des vagues, nous n'y trouvons qu'un piètre confort.
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Les flancs enneigés du Psiloritis, au crépuscule
Le lendemain matin nous grimpons sur les rochers qui nous entourent, puis nous nous baignons dans la baie. Un passage à Héraklion pour un repas typique (les "gyros", bien gras !) puis nous prenons la direction du sud. Une longue et belle route nous mène, via Tilissos et Anogia, sur les hauteurs du centre de l'île. Nous atteignons le parking d'Analipsi, situé à 1420 mètres d'altitude sur le plateau du Nidha. C'est le point de départ de l'ascension du Psiloritis, appelé également Mont Ida. Avec ses 2456 mètres d'altitude il s'agit de la plus haute montagne de Crète.

Il est 17h lorsque nous nous engageons sur l'itinéraire. Nous avons l'intention de bivouaquer au sommet. Nos sacs sont donc relativement chargés. Nous commençons par remonter la piste qui mène à l'Ideon Andron, la grotte où selon la légende, Zeus fut élevé après son séjour au Dikti. Un sentier s'élève ensuite en traversée vers la gauche jusqu'à une petite ravine où quelques névés résistent encore aux chaleurs du printemps. Après avoir franchi un col nous perdons une centaine de mètres pour arriver près d'une pancarte ayant servi de cible aux chasseurs du secteur. Ben et Steph, partis en trail, ont déjà largement pris les devants. Nous observons leurs silhouettes qui se déplacent à vive allure sur la longue crête orientale. A notre rythme, nous poursuivons pour rejoindre la crête en question, fortement ventée.
Une grande distance nous sépare encore du sommet, et le soleil descend déjà sur l'horizon. Nous hâtons le pas. Le vent du nord nous cingle le visage, manquant parfois de nous faire perdre l'équilibre. Au crépuscule, nous franchissons plusieurs antécimes. Et c'est à la nuit tombée que nous atteignons le sommet du Psiloritis (2456 m), toit de la Crète, où a été édifié une modeste chapelle ressemblant à un abri de berger. Nous nous engouffrons à l'intérieur de l'édifice pour nous protéger des rafales.

Nous ne pensions pas trouver sur cette montagne des conditions aussi inhospitalières ! Ben et Steph ont pris la peine d'aménager l'intérieur de cet "igloo de pierre", en dégageant la neige. A la lueur des bougies et de nos frontales, nous installons notre bivouac. Il fait un froid de canard. Mais cela ne nous empêche pas de passer une soirée très conviviale, blottis dans nos duvets, les uns contre les autres.
Bivouac au sommet du Psiloritis, toit de la Crète
Pas simple, voire impossible, de trouver le sommeil. Le vent hurle dehors, sifflant entre les pierres. Et le froid est saisissant. Nous avons bien fait de ne pas lésiner sur notre équipement ! C'est donc avec bonheur que nous voyons poindre, par l'entrée de la chapelle, les premières lueurs du jour. Nous sortons pour observer les alentours, chose que nous n'avions pas pu faire la veille dans l'obscurité. Il y a une cloche pouvant servir de signal sonore pour les randonneurs égarés. Un puits également, à l'arrière du bâtiment. Le panorama s'étend sur toute la Crète : au nord la capitale Héraklion et la mer Egée, au sud la mer de Libye, à l'est la plaine de la Messara, et enfin à l'ouest des reliefs dominés par le massif de Lefka Ori, à qui il ne manque que 4 mètres pour dépasser en altitude le Psiloritis.

Nous plions nos affaires et entamons la descente, choisissant de plonger dans la grande combe ouest pour gagner du temps. En effet les névés nous permettent de progresser très rapidement en glissade. Une fois revenus à la voiture nous savourons la belle ascension que nous venons de réaliser. Une randonnée à ne pas sous-estimer tout de même, sur une montagne aride et dont le sommet est plus éloigné qu'on ne le pense !

Dans l'après-midi nous revenons vers Héraklion, puis nous décidons de traverser la plaine de la Messara pour nous rendre sur la côte sud de l'île. Une heure de route plus tard, nous voilà à Matala, une station balnéaire au charme certain située près du site antique de Phaistos.
Cet ancien village de pêcheur vit aujourd'hui essentiellement du tourisme. Dans les falaises de la baie des grottes ont été creusées à l'époque du Néolithique. Nous nous offrons de bons moments de repos entre baignade, plongeons, escalade sur les rochers, visite du village... En soirée une fête est organisée au cœur du bourg, avec musique et danse folkloriques. Nous nous laissons imprégner de l'ambiance avant de filer sur la plage, où nous avons établi notre bivouac.
Farniente dans la baie de Matala
Jour 4 : Visite de la Crète
C'est dans ce petit coin de paradis que nous nous réveillons. Nous rions en pensant au contraste avec la nuit précédente. En l'espace de quelques heures nous avons connu les colères de la montagne et le farniente de la plage ! Nous quittons Matala, déjà, car il y a tant de choses à faire dans les jours à venir. Notre périple doit être mené tambour battant ! En revenant vers Héraklion nous faisons une halte à Cnossos, le site archéologique le plus important de l'île. Associé à la légende du palais du roi Minos, le lieu, occupé depuis 7000 av. J.-C., fut la capitale de la Crète lors de la période minoenne. Il ne reste plus grand chose de l'édifice, hormis quelques ruines fragiles, mais ses dimensions en font un endroit remarquable.

Nous nous promenons ensuite dans le centre d'Héraklion, la capitale qui tire son nom du héros grec Héraclès, auquel les Crétois avaient voué un culte en ce lieu. Sous l'occupation vénitienne fut construite la forteresse de Koules, encore visible près du port de plaisance. Nous passons notre dernière soirée sur la plage, près de Karteros. Un beach-volley, quoi de mieux pour clore notre séjour en Crète ? Nous dormons ensuite dans un champ à proximité puis, le lendemain matin, nous embarquons dans un ferry. Direction : Santorin, la plus réputée des îles grecques !
Jours 5 à 7 : Santorin, joyau cycladique
Nous voguons trois heures en mer Egée. Puis nous atteignons l'archipel volcanique de Santorin, constitué de deux grandes îles placées en cercle autour d'une caldeira submergée. Nous débarquons sur les flancs escarpés de l'île principale. Une navette nous emmène à notre hôtel, réservé à la hâte, et situé à Perissa sur la côte sud. Nous nous y installons et profitons du confort. Un court moment seulement, car nous ne sommes pas du genre à nous laisser endormir de la sorte. Dans l'après-midi nous louons des VTT et partons en balade à Elefsina, puis dans le joli village d'Akrotiri.
Pyrgos, de blanc et de bleu
Le lendemain nous tenons à explorer tout le reste de l'île. Pour cela, il nous faut des véhicules motorisés... Des quads feront bien l'affaire ! Nous filons à toute berzingue à bord de ces engins. Nous commençons par nous rendre au sommet de Profitis Ilias, la modeste montagne qui offre une vue sur l'ensemble de l'archipel. Adossé à cette colline se trouve Pyrgos, un magnifique village de blanc et de bleu, très typique des Cyclades. Au printemps, il n'y a guère de visiteurs, et la chaleur est supportable, ce qui rend la visite très agréable.

Nous filons ensuite vers la partie nord de l'île. Et nous voilà à Firá, la capitale dont les maisons blanches ornées du bleu des Cyclades semblent accrochées au précipice. Depuis les ruelles de la ville la vue sur la caldeira est grandiose voire vertigineuse tant le bord de la falaise est proche. Nous pouvons admirer l'enchevêtrement subtil de maisons qui offre de nombreuses terrasses avec une vue imprenable. Un décor de carte postale ! En poussant plus loin encore nous arrivons à Oia, une petite localité de la pointe nord-ouest de l'île. L'endroit est magnifique, bien qu'un peu trop touristique à notre goût. C'est ici qu'il faut se rendre pour profiter d'un admirable coucher de soleil sur l'archipel. Malheureusement pour nous le ciel est chargé de nuages, et sur la route du retour nous essuyons même une violente averse. Trempés jusqu'aux os, nous finissons la journée en allant boire un verre dans un bar de Perissa.
Il est désormais temps pour notre équipe de quitter l'archipel pour nous diriger vers la Grèce continentale, où d'autres aventures nous attendent. Nous regagnons le port et embarquons à nouveau dans un ferry. Ce dernier, plus grand et plus luxueux, est une véritable ville flottante. Nous nous éloignons donc de l'emblématique Santorin, joyau cycladique qui fascine ses visiteurs par les points de vue uniques qu'il offre. Son histoire mythique et ses villages irréels achèvent de conquérir le cœur des touristes. Sans doute la plus dépaysante de toutes les îles grecques ! Mais probablement aussi la plus commerciale...
Jours 8 et 9 : Ascension du Mont Olympe
Il fait nuit noire lorsque nous débarquons au port du Pirée. Après avoir vainement cherché une agence de location de voiture, c'est dans un bus que nous prenons place. Direction l'aéroport, où nous trouverons à coup sûr ce que nous cherchons : un véhicule pour parcourir librement les terres grecques.
Le pic Mytikas vu depuis le sommet de Skala
Après quelques heures de sommeil sur une aire de repos, nous prenons la route du nord. Et nous parcourons pas moins de 400 kilomètres via Lamia, puis Larissa, pour enfin arriver à Litochoro, la ville située au pied du mont Olympe, le sommet mythique dont l'ascension constitue le principal objectif de notre séjour. La montagne a une magnifique prestance. Elle est si haut perchée que jadis les nuages en cachaient le sommet aux yeux des mortels. Un sanctuaire étincellant sous son manteau neigeux, et trempant ses orteils dans la mer Egée.

Nous préparons nos sacs au parking de Prionia, à 1100 mètres d'altitude. Puis nous nous engageons sur le très bon sentier qui zèbre le versant oriental. Nous gagnons tranquillement de l'altitude en forêt, jusqu'au refuge Spilios Agapitos situé 1000 mètres plus haut. Le bâtiment est immense, la terrasse également. Après avoir fait connaissance avec les gardiens nous mangeons puis nous prenons place dans l'un des dortoirs.

A l'aube nous voyons émerger le disque solaire du golfe Thermaïque. Au-dessus de nos têtes l'Olympe bombe le torse, présentant de ce côté un bastion complexe. Par où grimper ? Sur les conseils de la gardienne nous laissons de côté le raide couloir oriental, dont l'attaque n'est pas simple à rejoindre en fort dévers. Nous optons plutôt pour l'itinéraire classique, celui qui passe par l'arête sud.
Pour cela il faut d'abord rejoindre Skala, un sommet satellite très facilement accessible. Nous empruntons une crête peu marquée, en franchissant plusieurs névés. Le tracé est celui de l'E4, un sentier européen de grande randonnée. Parvenus à un petit col nous tirons sur notre droite, en travers, pour gagner très rapidement le dit Skala (2866 m). C'est ici que les choses sérieuses commencent. Car devant nous se dresse le pic Mytikas, un monstre minéral qui jaillit brutalement. La roche semble avoir englouti toute végétation. Les contreforts, aiguisés et puissants, parlent d’eux-mêmes.

Nous nous lançons à l'attaque, bien déterminés à atteindre le point culminant. Quelques mètres de désescalade et nous voilà devant le final escarpé. Des traces de peinture balisent la voie à suivre. Mais le terrain est particulièrement mauvais, la roche est friable et le sol se dérobe sous nos pieds. De plus, les névés printaniers qui subsistent sont autant d'obstacles à ne pas sous-estimer et à négocier prudemment. Les crampons sont au fond du sac, au cas où, mais nous estimons pouvoir nous en passer. Un peu plus haut nous parcourons une arête exposée. Certes il ne faut pas tomber, mais pour des montagnards confirmés il n'y a pas de réelle difficulté. Une ultime pente soutenue et nous atteignons le pic Mytikas (2917 m), point culminant de la Grèce !
Au sommet du Mont Olympe !
Nous nous tenons si haut dans la blancheur céleste ! A nos pieds s'étend la plaine, inondée de soleil. Nous profitons pleinement de ce moment à la saveur si particulière. Car le mont Olympe, ce n’est pas tant une montagne qu’un concept. A travers lui les Hommes veulent percer le mystère des anciens temps. On est bien au-delà d’un amas de rocs et de neige. L'Olympe c’est tout un symbole, un pilier du ciel.

Seuls au sommet, nous mangeons un morceau et laissons un trace de notre passage sur le livre d'or. Côté sud nous observons d'autres sommets dont les pentes douces semblent bien adaptées à la pratique du ski de randonnée. Côté nord, tout proche, se dresse Stefani, un impressionnant bastion rocheux que l'on surnomme le "Trône de Zeus". Juste derrière s'étend le plateau des Muses où a été construit le refuge Christos Kakalos. A l'est c'est la mer Egée qui occupe un horizon sans fin.

Nous quittons notre havre de paix. Ben et Steph partent en courant (ils seront en bas en 1h15, 1800 mètres plus bas, une jolie performance de trailers !). Antho, Mario et moi prenons davantage notre temps. Pour ma part j’ai toujours aimé redescendre. Déjà, parce que c'est moins épuisant, mais aussi parce que le corps et l’esprit ne sont plus tendus vers le but final mais déjà dans le relâchement de l’après. C’est souvent dans la descente qu’on peut se laisser aller à penser, converser, échanger.
De retour au refuge nous faisons une pause bien méritée. Plus bas nous rentrons avec bonheur dans la fraîcheur forestière. Nous dévalons encore et encore. A Prionia nous retrouvons nos deux acolytes, en plein bain frappé dans l'eau glaciale du torrent. Ainsi se termine cette belle ascension, qui fut à la hauteur de nos espérances et qui restera longtemps gravée dans la mémoire de chacun d'entre nous. Mais restons éveillés, car la journée n'est pas encore terminée !

En fin d'après-midi nous reprenons la route pour nous enfoncer dans le centre du pays, en bordure de la plaine de la Thessalie, plus précisément dans la région de Trikala. C'est là-bas que se dressent d'autres reliefs mythiques : les Météores !
Les monastères perchés des Météores
Jour 10 : Escalade dans les Météores
Les Météores sont une cathédrale à ciel ouvert. Ce sont d'hallucinants pitons rocheux, hauts de plusieurs centaines de mètres, sculptés des siècles durant par l'érosion. Jadis, comme les bergers avant eux, les moines y ont vécus dans des grottes, en ermites. Puis en leurs sommets ont été érigés des monastères, devenus hauts lieux du monachisme orthodoxe. A y regarder, on se demande par quel exploit technique d'antan ces édifices ont pu être perchés en plein ciel.

Nous nous réveillons au cœur de ce décor à peine croyable. Il y a dans ce massif des centaines de voies d'escalade. Le potentiel de grimpe est immense. Nous avons l'embarras du choix ! Le niveau est généralement élevé, les voies sont engagées. Pour bien nous familiariser avec le rocher local, composé d'un conglomérat de galets liés par un ciment sableux, nous choisissons de gravir le pilier sud-ouest d'Ambaria, une voie de 4 longueurs cotée 5b. La chaleur nous accable dans l'ascension, mais l'ambiance est belle et le panorama en vaut la peine. Et puis la tranquilité est garantie au-dessus des villages voisins de Kastraki et Kalambaka qui prennent doucement vie.
Dans l'après-midi nous nous promenons dans le secteur. La visite du Grand Monastère vaut réellement le détour. L'endroit abrite des chapelles avec des fresques, des bibliothèques remplies de manuscrits précieux et d'icônes. En ces lieux à l'histoire si riche le temps ne semble pas avoir d'emprise. Et sachez qu'au-delà des monastères, les Météores cachent aussi une myriade de sanctuaires abandonnés qui peuvent devenir, à l'écart du flot touristique, d'agréables buts de promenade.
Jour 11 : Visite de sites antiques (Delphes, Parthénon...)
Dernier jour de notre périple en Grèce. Impossible de quitter le pays sans en visiter les plus remarquables sites antiques ! Nous faisons dans un premier temps une halte à Delphes, un sanctuaire panhellénique qui fut il y a 2500 ans le véritable centre et le symbole de l'unité du monde grec.

Puis, pour clore le séjour, nous gagnons Athènes, la vaste cité au milieu de laquelle se dresse l'Acropole. Pendant l'Antiquité, cette colline fit office de vaste sanctuaire pour le culte de la déesse Athéna et de nombreux autres dieux de la mythologie. Dominant l'horizon, le célèbre Parthénon est plus qu'un temple, c'est un trésor, et l'un des sites touristiques les plus visités au monde. Dommage que cet édifice aux fragiles colonnes soit actuellement en travaux.

Nous passons notre dernière soirée en ville, dans les rues agitées de la capitale, avant de nous rendre à l'aéroport d'Elefthérios-Venizélos. Après avoir dormi tant bien que mal sur les sièges d'un restaurant nous embarquons sur nos vols respectifs et regagnons notre hexagone chéri !
Le temple du Parthénon, à Athènes
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